L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais…
La glace sur le Lac St-Louis se retire tranquillement, peinant sous les rayons d’avril. Les geais bleus, les cardinaux, les mésanges et toute la colonie d’oiseaux qui peuplent l’Ouest-de-l’Île se font la cour. Les maîtres tenant bien en laisse leur animal de compagnie ont troqué la botte pourl’espadrille. Les enfants, malgré les réprimandes des parents, se refusent d’enfiler leur chapeau.Et ces derniers, papotant avec leurs voisins qu’ils n’ont pratiquement pas vu de l’hiver, fermentdoucement l’œil sur le pompon qui trempe dans la « slush ». C’est le printemps!
Bien que cette saison tant attendue nous révèle quelquefois de mauvaises surprises, il n’en demeure pas moins qu’elle est synonyme d’espoir et tous les rêves sont permis. Certains songent à rénover leur unifamiliale tandis que d’autres se promettent d’acquérir leur première maison.
Ainsi, les bricoleurs d’un jour s’en donnent à cœur joie pour s’inventer un jardin ou un balcon pour voir pousser les fleurs. Pour les moins hardis, ils feront appel à des professionnels plutôt que de s’investir d’une mission qui n’est pas la leur. Qu’en est-il des futurs vendeurs ou des futurs acheteurs? Se laisseront-ils tenter par un projet cléen main? Une demeure avec une âme? Vendront-ils leur propriété par eux-mêmes? Feront-ils appel à un courtier immoblier? Il y autant d’interrogations que de propriétés sur le marché. De Dorval à Senneville, en passant par Baie d’Urfé, Beaconsfield, Dollard-des-Ormeaux Kirkland et Ste-Anne-de-Bellevue, les pancartes de maisons à vendre font partie du décor autant que les cônes orange qui foisonnent autour de celles qui s’érigent sur des anciens terrains.
En effet, l’Ouest-de-l’île constitue non seulement une garantie de qualité de vie, mais s’avère être aussi un investissement assuré. Par conséquent, ceux qui possèdent déjà une demeure dans ce secteur préfèrent lui insuffler une seconde vie alors que pour d’autres, demeurer sur l’Île s’avère être incontestablement LA décision. D’autant plus qu’avec la flambée des prix de l’essence en cette période incertaine, travailler en ville pour ensuite se taper le trafic, les ponts ou les tunnels pour s’en retourner vers la maison s’avère être une dépense énergétique dans tous les sens duterme. Bien souvent, la réponse se trouve à moins de vingt minutes de notre bureau.
C’est donc pourquoi, le Lakeshore est l’hôte tous les weekends de baladeurs en quête de la propriété qui s’apparentera le plus à leur personnalité et à leur style de vie. Maintenant, se laisseront-ils séduire par le sourire pour le moins corporatif d’un courtier immobilier, par celui plus séduisant sur une des maisons à quelques coins de rue, ou opteront-ils pour l’affiche sans bannière qui bannit les sourires?
Toutes ces réponses sont bonnes, sauf que… tout dépend de la personnalité, du portefeuille et du temps qu’on a à consacrer pour la vente et l’achat d’une maison. Dans un premier temps, il faut qu’une relation de confiance s’établisse avec le courtier immobilier. Il faut voir au-delà du sourire, de la notoriété. On doit lire entre les lignes et pas juste celles définies sur le contrat de courtage. C’est essentiel lorsque des économies de presque toute une vie s’érigent sur votre avenir.
Ensuite, on pense que de transiger avec un babillard permette d’économiser de l’argent imputable à la commission du courtier. D’abord, il faut savoir qu’au Québec, un courtier représentant un acheteur le fait gratuitement. Aussi, ces bannières au visage impassible et surtout dépourvues de personnalité puisqu’aucune personne physique n’y travaille représentent 20% du marché dans le Grand Montréal. En optant de faire pour ainsi dire cavalier seul, on prend au lasso 80% des clients potentiels et les courtiers les représentant puisque ces propriétés nesont pas exposées sur les principales plateformes telles que Centris et Realtor, ce qui porte ombrage à l’exposition des propriétés sur le marché.
On dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. À vous de ne pas y laisser vos plumes!
Bonne saison!
